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Interview de Maxime Séché

Nos activités permettent de garantir le maintien de la salubrité publique et participent ainsi à la protection des personnes





Interview de Maxime Séché, directeur général Séché Environnement

1) Le groupe Séché Environnement est spécialisé dans le traitement et la valorisation des déchets ménagers, industriels et médicaux, en France et à l’international. Quelle conséquence la crise sanitaire a-t-elle sur ces activités essentielles et stratégiques aujourd’hui ?

La crise sanitaire du Covid-19 nous rappelle que nos activités permettent de garantir le maintien de la salubrité publique et participent ainsi à la protection des personnes. Par ailleurs, nous contribuons directement à la continuité des activités industrielles stratégiques des pays dans lesquels nous sommes présents. Cette prise de conscience est partagée par l’ensemble des collaborateurs, qui, chaque jour, prouvent leur détermination à accomplir leur mission. Les standards élevés que le Groupe s’applique depuis toujours, nous permettent de remplir notre mission dans cette situation de crise sanitaire hors norme. Pour continuer à assumer cette mission dans le cadre de la crise sanitaire COVID-19, quelles mesures exceptionnelles avez-vous prises et mises en place au sein de votre entreprise ? Y a-t-il une nouvelle organisation spécifique ?

La gestion de la dangerosité fait partie intégrante de nos métiers. Notre priorité est la santé et la sécurité de nos collaborateurs, de nos partenaires et de nos clients. Toutefois, cette crise sanitaire est inédite. Ainsi, nous avons adapté nos modes opératoires et défini de nouvelles organisations pour continuer à exercer notre mission. Ces nouvelles organisations concernent tous les aspects du Groupe.

Tout d’abord, la santé et la sécurité de nos collaborateurs, avec l’adoption de nouvelles consignes de sécurité : en plus des recommandations gouvernementales, il s’agit de protocoles opérationnels renforcés, spécifiques à nos activités. Pour appliquer les règles de distanciation, sur les sites les horaires d’arrivée des collaborateurs ont été échelonnés et les rotations des personnels ont été réorganisées afin d’éviter que désormais ils ne se croisent. Enfin, la fréquence de nettoyage et désinfection des installations a été augmentée. Cette nouvelle organisation repose aussi sur la communication régulière avec les collaborateurs et, le cas échéant, leur formation. Cette communication prend la forme de notes internes, au fil des évolutions de la crise et d’un espace « salariés » en ligne, mis à jour en temps réel. Un numéro vert à destination de tous, ouvert 24H/24 et 7J/7, a été mis en place depuis le 18 mars. Des affichettes et supports visuels viennent renforcer les causeries sécurité quotidiennes dédiées au COVID 19.

Une cellule de crise a été mise en place pour favoriser une communication transversale entre les différentes directions fonctionnelles, remonter l’information du terrain et assurer la cohérence de l’action. Ces visioconférences quotidiennes réunissant les directions fonctionnelles permettent d’ajuster le plan d’action à court terme et de réagir aux derniers développements dans une approche de management agile mais rigoureuse et documentée. Êtes-vous en lien avec les administrations publiques, et plus généralement avec le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire sur les enjeux de salubrité publique, de protection des salariés et de la poursuite de votre activité ? Le Ministères de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) et le Ministère de la Santé consultent en continu l’ensemble des acteurs de la filière environnement et déchets, afin d’apporter soutien et support à la filière. Le MTES a d’ailleurs réaffirmé le caractère essentiel de la filière pour le maintien de la salubrité publique. Au niveau local, nous sommes aussi en contact permanent avec les préfectures et les directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL). Enfin, nous maintenons un contact étroit avec la Direction Générale de la Santé, en ce qui concerne la prise en charge et les évolutions au jour le jour du traitement des déchets de soins (DASRI). Vous avez pris récemment la direction de l’entreprise familiale et vous êtes soudainement confronté à une crise d’une ampleur sans précédent. Comment vivez vous humainement cette situation ?

Ce contexte est, bien sûr, exigeant par l’intensité du travail à fournir et la variété des situations à gérer. J’en profite pour féliciter et remercier l’ensemble des équipes sur lesquelles je peux m’appuyer. J’aimerais aussi remercier mon père, qui reste très présent et continue à m’apporter ses conseils avisés.

Humainement, c’est l’occasion de mettre en pratique les valeurs qui m’ont été transmises : l’humilité, qui signifie dans ce cas savoir écouter ; mettre l’humain au cœur de toute action ; le collectif. En même temps, cette situation exige de prendre des décisions, parfois rapidement et avec un flux d’information en constante évolution, pour mettre en œuvre une vision collective. Il est donc important de garder un cap et de continuer à accomplir la mission du Groupe. Cela est avant tout possible, grâce aux équipes et à l’adhésion des collaborateurs à notre projet commun. Cette situation de crise révèle qu’au sein du Groupe, nous partageons des valeurs communes qui nous font avancer ensemble.

Enfin, la vision de long terme et la volonté de pérennité orientent aussi nos façons d’aborder ce contexte inédit. Le Groupe Séché Environnement a son siège social en Mayenne ; vous êtes vous-même installé à Laval. Constatez-vous une vraie solidarité territoriale entre les acteurs publics, privés, les associations et les citoyens ?

Ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion de beaucoup échanger avec les collaborateurs des différents sites du Groupe. Séché Environnement a toujours été attaché aux territoires dans lesquels il est présent, que ce soit en Mayenne ou ailleurs. En effet, nous sommes présents sur l’ensemble du territoire national et commençons à nous développer à l’international. Grâce à notre politique d’ouverture et de transparence envers toutes les parties prenantes, nous observons effectivement une solidarité locale sur l’ensemble des territoires. J’aimerais aussi souligner que cette solidarité s’exerce entre les collaborateurs du Groupe.

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