Trois questions à Warren Barguil
Comment se prépare-t-on dans ce moment si particulier ? Comment concilier les exigences sportives du sport de haut niveau et ce confinement ?
Nous sommes en bonne santé et c’est l’essentiel. Nous n’avons pas à nous plaindre par rapport à d’autres personnes qui souffrent, et d’autres, comme les soignants, qui travaillent d’arrache-pied pour sauver des vies. Je continue à m’entraîner, à faire attention à ce que je mange, à avoir une bonne hygiène de vie. J’ai le moral et je m’adapte à la situation. Tous les coureurs, les amateurs de vélo, mais aussi les sponsors, portent leur regard sur le Tour de France. Au-delà du sport en général, n’est-ce pas le modèle économique du cyclisme qui est menacé ?
Moi, je ne suis que coureur cycliste professionnel, je ne suis pas Manager d’équipe, ce sont à ces responsables-là qu’il convient de poser cette question, mais aussi aux instances nationales et internationales. Pour ma part, j’espère juste que nos partenaires, ceux qui soutiennent l’équipe ne souffrent pas trop durement de la période que nous traversons, et que nous pourrons faire briller leurs couleurs sur le Tour. Je sais que vous êtes un coureur très humain, proche de vos coéquipiers et de votre public. Quel message de solidarité souhaitez-vous délivrer dans ce moment tragique que nous traversons ?
Respectons les consignes : restons chez nous, afin de pouvoir ressortir le plus tôt possible. La santé n’a pas de prix.
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